« On est le 8 novembre, c’est le jour de mes 27 ans. J’ai l’idée de me lancer sur du sucré, alors que je suis nul en dessert, et je décide de faire ce trompe-l’œil de poisson pané. Les membres du jury goûtent et déclarent : ‘Celui qui a fait ce plat-là, c’est celui qui gagne Top Chef.’ Et c’est ce qui se passe quelques semaines plus tard. Je remporte la compétition’ (…)
Mais la période Top Chef, c’est dur parce que je travaille chez Gordon Ramsay (restaurant de l’hôtel Trianon Palace à Versailles) en même temps. Je suis sous-chef, donc un des éléments les plus importants de la brigade. C’est interdit mais, à la fin de chaque tournage, je fais semblant de rentrer à l’hôtel, et je prends un Uber discretos pour aller faire mon service. Simone Zanoni (le chef du restaurant, NDLR) n’arrête pas de m’appeler pour me dire de bouger mon cul et de venir taffer. Un soir, alors qu’ils sont en galère, il me balance: ‘Eh, connard, ta télé de merde, on n’en a rien à foutre, viens ici, on a besoin de toi!’ Du coup, pour l’épreuve sur le chocolat avec Cédric Grolet, je fais exprès de perdre pour ne pas accéder à la deuxième épreuve et arriver à temps au service du soir. »