Pour comprendre la cuisine d’Anne-Sophie Pic, il faut comprendre la femme. Elle est passionnée, sensible, libre et volontaire. Son parcours dénote d’une force de caractère hors norme car il lui a fallu beaucoup de conviction, de persévérance et de foi pour s’imposer en tant que femme autodidacte dans un univers résolument masculin.
Elle est venue à la cuisine guidée par son odorat et son palais. Lorsqu’elle fait son entrée en cuisine, elle n’a que son intuition et ses émotions pour l’aider à construire ses plats. La technique, elle l’apprend en pratiquant. Et cela lui donne une immense liberté, celle d’associer des goûts, de se créer un style, de rechercher l’équilibre et la justesse en toute chose.
Elle est venue à la cuisine guidée par son odorat et son palais. Lorsqu’elle fait son entrée en cuisine, elle n’a que son intuition et ses émotions pour l’aider à construire ses plats. La technique, elle l’apprend en pratiquant. Et cela lui donne une immense liberté, celle d’associer des goûts, de se créer un style, de rechercher l’équilibre et la justesse en toute chose.
De fait, Anne-Sophie Pic est toujours en mouvement. Elle est en quête perpétuelle d’associations de saveurs inédites, complexes. Elle aime rechercher des goûts qui ne sont pas consensuels comme l’amer, l’acide, l’iodé, le torréfié, le fumé… pour les apprivoiser. Elle travaille les produits mal aimés ou delaissés comme la betterave, le navet ou le chou.
Elle approche les produits dans leur globalité pour explorer toutes leurs utilisations possibles en cuisine… au bâton de cannelle, elle préfère la feuille de cannelier.