Vous avez déjà essayé de taper le mot « vulgaire » dans un moteur de recherche ? Les résultats sont éloquents : des photos de femmes et des conseils de magazines féminins leur expliquant comment être sexy sans être vulgaire. Mais qui décrète que l’on est vulgaire ? Quelles sont les règles de la bonne ou de la mauvaise féminité ? Et qui décide ?
Comme pour tout le reste, les femmes sont soumises à des injonctions impossibles à tenir puisque le moindre écart par rapport à la norme les fait pencher dangereusement vers une mauvaise féminité, comble de l’horreur en société.
Valérie Rey-Robert réfléchit sur ces questions depuis plusieurs années et a décidé d’en faire un livre. Mais pas seule. Car ce qui représente la féminité, ce qui est permis ou non, est changeant selon que les femmes sont racisées, trans, grosses ou de classe inférieure. Ce sont tous ces angles qui seront étudiés à travers chacune des interventions des autrices, afin d’explorer la pluralité des féminités.
Valérie Rey-Robert, Lexie Agresti, Marie de Brauer, Daria Marx, Taous Merakchi et Jennifer Padjemi sont connues et reconnues pour leur plume et leurs engagements. Entre témoignages et essais sociologiques, les textes sont complémentaires et riches de leurs expériences respectives.